MUSICHORAL
de
GRENOBLE
direction Jean Ménissier
Concerts des 15, 16 & 18 juin 2000
Eglise Saint-Victor – Meylan-le-haut
Temple Hébert – Grenoble
Eglise de Saint-Martin d’Uriage
Cyprien de RORE
Giovanni Maria NANINO
Luca MARENZIO
Hodie Christus natus est …
Claudio MONTEVERDI
Salve Regina
Magnificat secondo
Iste Confessor
Laudate Dominum omnes gentes
Paolo LORENZANI
Litanies à quatre voix
Michel Richard DE LALANDE
Confitebor tibi… in concilio
Né à Anvers, il vient se fixer à Venise en 1535
comme chantre sous la direction de Adrian Willaert à Saint-Marc,
puis occupe les fonctions de maître de chapelle à la cour
de Ferrare avant de revenir en Flandres. Il produit beaucoup de musique sacrée dans un style plutôt traditionnel mais il apporte un grand vent de nouveauté à l’écriture de madrigaux, ce qui lui vaut le titre de ‘Cypriano il Divino’… |
Cyprien de Rore
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Giovanni Maria Nanino
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Soprano à la cathédrale de Vallerano dans son enfance,
il travaille avec Palestrina à Rome et lui succède au poste
de maître de chapelle à Sainte-Marie Majeure en 1567, puis
occupe ce poste à Saint-Louis des Français avant de rentrer
à la chapelle Sixtine en 1577. |
Il vit longtemps sous la protection de plusieurs grands cardinaux avant d’entrer au service des Medicis à Florence, puis revient à Rome faire partie de la Vertuosa Compagnia dei musici, protégé du prince Orsini et du Pape Clément VIII. Il produit quelques livres de motets mais surtout des madrigaux, genre qu’il domine à l’époque avec Gesualdo et Monteverdi : on le surnomme ‘Il piu dolce cigno’… |
Luca Marenzio
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Ces trois compositeurs nous offrent leur version du même texte : Hodie Christus natus est…, avec une version de Rore à 6 voix qui est un immense contrepoint dont les motifs s’imbriquent sans aucune rupture homophonique ; La version de Nanino met en œuvre un contrepoint plus serré, traité souvent par couples de duos qui dialoguent ; Celle de Marenzio suit un peu le même principe, en utilisant un changement de carrure plus expressif et en faisant appel à une écriture plus souvent verticale.
Hodie Christus natus est Hodie Salvator apparuit Hodie in terra canunt angeli, laetantur archangeli Hodie exultant justi, dicentes : Gloria in excelsis Deo, alleluia. |
Aujourd’hui le Christ est né Aujourd’hui le Sauveur s’est manifesté Aujourd’hui sur la terre chantent les Anges, Se réjouissent les Archanges Aujourd’hui exultent les hommes justes, qui disent : Gloire à Dieu au plus haut des cieux, alleluia. |
Claudio Monteverdi
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Compositeur capital, né en 1567 à Crémone, mort en 1643 à Venise. A Crémone, il est l’élève de Marcantonio Ingenieri, lui même continuateur deAdrian Willaert et de Cyprien de Rore. Il reste de 1590 à 1612 à Mantoue à la cour de Gonzague, qui l’emmène en Hongrie et dans les Flandres, avant d’aller à Venise, où il est nommé maître de chapelle de Saint-Marc en 1613. Il écrit beaucoup de musique sacrée, entre dans les ordres en 1632 suite à la mort d’un de ses fils. Mais il n’oublie pas pour autant l’écriture de madrigaux et d’opéras où il excelle. |
D’une manière générale, le recueil Selva morale e spirituale dont sont issues les pièces de ce programme, comporte aussi bien des pièces concertato que purement osservata et a cappella.
Monteverdi cherche même à mêler dans certaines œuvres des principes hérités des vieilles traditions avec son goût pour les nouvelles formes d’orchestration ou d’effectif.
Il faut dire que le fonctionnement de la liturgie à la basilique Saint-Marc nécessitait aussi bien des musiques respectant les consignes du concile de Trente (établissant une forme d’écriture post-palestrinienne attachée à la lisibilité des textes sacrés) que des compositions plus fastes pour les cérémonies autres que l’ordinaire…
36. Salve Regina
Cette pièce ressemble étonnamment à celles réunies par Schütz dans son recueil de Petits Concerts Spirituels, avec une expression constante de la détresse mêlée d’espoir qui est le quotidien de l’être humain. Invocation, méditation, lamentation, offrande sont autant de climats exprimés ici par des figuralismes extrêmes.
Salve, regina, mater misericordiae, Vita, dulcedo, et spes nostra, salve. Ad te clamamus exsules, filii Hevae. Ad te suspiramus, gementes et flentes In lacrimarum valle. Eja ergo, advocata nostra, illos tuos Misericordes oculos ad nos converte. Et Jesum, benedictum fructum tui nobis Post hoc exsilium ostende. O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria. |
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde, Notre vie, notre douceur et notre espérance, salut. Enfants d’Eve, nous crions vers vous du fond de notre exil. Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre avocate, tournez vers nous vos yeux compatissants. Et après cet exil montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles. Ô clémente, ô bonne, ô douce Vierge Marie ! |
34. Magnificat secondo
Ce Magnificat est écrit dans le style osservato mais Monteverdi sait utiliser cette forme pour lui donner une variété et une diversité d’expression qui se joue des obstacles d’écriture. Seuls les versets impairs sont mis en musique, les autres étant confiés au plain-chant. Les puristes nous pardonneront de vous en épargner l’audition.
Magnificat anima mea Dominum, Quia respexit humilitatem ancillæ suæ : ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes. |
Mon âme magnifie le Seigneur. Parce qu’il a jeté les yeux sur l’humble condition de sa servante : voici que désormais, tous les âges me diront bienheureuse. |
Et misericordia ejus a progenie inprogenies timentibus eum. Deposuit potentas de sede, et exaltavit humiles. |
Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a renversé les puissants et élevé les humbles. |
Suscepit Israel puerum suum, recordatus misericordiæ suæ. |
Il a secouru Israël, son serviteur, et il s’est souvenu de sa miséricorde. |
Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto Sicut erat in principio et nunc et semper Et in sæcula sæculorum. Amen. |
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit Comme il était au commencement ; maintenant et à jamais Dans les siècles des siècles. Amen. |
30. Iste Confessor
Dans cette pièce, Monteverdi confie le texte à chaque soliste puis au duo, dans une ligne mélodique pleine d’onction et sans démonstration virtuose : un style piétiste en vogue dans les chapelles romaines et vénitiennes du temps. Chaque strophe alterne avec une ritournelle enjouée et la pièce est encadrée par deux sections lentes expressives, aux violons pour commencer, en tutti pour finir.
Iste Confessor Domini sacratus Festa plebe cujus celebrat per orbem Hodie laetus meruit secreta scandere caeli. Ad sacrum cujus tumulum frequenter membra languentem modo sanitati Quo libet morbo fuerint gravata restituuntur. Sit laus illi decus atque virtus qui supra caeli residens cacumen Totius mundi machinam gubernat, trinus et unus, amen. |
Ce saint confesseur du Seigneur, Dont le peuple célèbre les jours de fête par toute la terre, A, bienheureux, mérité en ce jour De pénétrer les hauts mystères du ciel. Jusqu’au jour de son tombeau sacré, Bien souvent des corps abattus, quelle que fut la maladie qui les accablait, ont été rendus à la santé. Louange, honneur et puissance à celui qui, trônant au-dessus du sommet des cieux, gouverne les rouages de l’univers entier, Dieu triple et un. |
21. Laudate Dominum omnes gentes
Ce Laudate est annoncé dans son titre complet comme une œuvre pour chœur à 5 voix dialoguant avec un chœur à 4 voix, qui pourrait être confié à des violes ou des trombones, plus deux parties de violon et la basse continue.
Monteverdi y utilise principalement une écriture concertante moderne, qui renforce l’expression de joie du psaume, en distribuant de petites sections du texte aux différentes voix le plus souvent traitées en duos. Cette forme contraste avec des sections homophoniques, surtout sur le sicut erat de la doxologie, et avec deux périodes de descentes chromatiques très expressives sur misericordia ejus où Monteverdi ose des dissonances hardies…
Psaume 116
Laudate Dominum omnes gentes : laudate eum omnes populi. Quoniam confirmata est super nos misericordia ejus : et veritas Domini manet in æternum. |
Ô nations, louez toutes le Seigneur : Ô peuples, célébrez tous sa gloire. Parce que nous sommes l’objet de sa miséricorde, et la vérité de ses promesses demeure éternellement. |
Gloria Patri et Filio Et Spiritui Sancto Sicut erat in principio ; et nunc et semper Et in sæcula sæculorum. Amen. |
Gloire au Père, au Fils Et au Saint-Esprit Comme il était au commencement ; maintenant et à jamais Dans les siècles des siècles. Amen. |
Paolo Lorenzani
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Né à Rome, il est tout d’abord enfant de chœur à la Cappella Giulia. En 1675, il est nommé maître de chapelle de la Chiesa del Gesù puis occupe le même poste à la cathédrale de Messine. Remarqué par le Duc de Vivonne, il est emmené en France lors du retrait des troupes de 1678, présenté au roi Louis XIV, et nommé directeur de la musique de l’infante Marie-Thérèse d’Espagne. Il travaille à la cour avec De Lalande, mais échoue au concours de recrutement des sous-maîtres de la Chapelle Royale (à l’instar de Charpentier & Desmarest !). La mort de Marie-Thérèse l’oblige à quitter la cour et il entre chez les Théatins. Il produit beaucoup de motets qui connaissent de grands succès mais sa carrière est toujours entravée par les compositeurs français. Il revient à Rome en 1694, où il tient le poste de maître de musique de la Cappella Giulia jusqu’à sa mort… |
Encadrées par un Kyrie et un Agnus Dei, les litanies sont dédiées à la Vierge Marie dans des invocations faisant alterner, par différents mouvements, un petit chœur avec le tutti. Elles datent sans doute du retour à Rome de Lorenzani : l’écriture est assez verticale et statique, mais chaque strophe possède son caractère propre malgré l’aspect répétitif des ora pro nobis de fin, et les variations constantes d’effectif ne nuisent pas à la grande cohérence de l’ensemble.
Kyrie eleison, Christe eleison, Kyrie eleison, Christe, audi nos, Christe, exaudi nos. Pater de caelis Deus, miserere nobis. Fili redemptor mundi Deus, miserere nobis. Spiritus sancte Deus, miserere nobis. Sancta Trinitas, unus Deus, miserere nobis. |
Seigneur, ayez pitié de nous, Christ, ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous. Jésus Christ, écoutez-nous, Jésus Christ, exaucez-nous. Père céleste qui êtes aux Cieux, ayez pitié de nous. Fils, rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous. Esprit Saint, qui êtes aux Cieux, ayez pitié de nous. Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous. |
Sancta Maria, ora pro nobis. Sancta Dei Genitrix, ora pro nobis. Sancta Virgo Virginum, ora pro nobis. Mater Christi, Mater divinae gratiae, ora pro nobis. Mater purissima, Mater castissima, ora pro nobis. Mater inviolata, Mater intemerata, ora pro nobis. Mater amabilis, Mater admirabilis, ora pro nobis. Mater Creatoris, Mater Salvatoris, ora pro nobis. Virgo prudentissima, Virgo veneranda, Virgo praedicanda, ora pro nobis. Virgo potens, Virgo clemens, Virgo fidelis, ora pro nobis. Speculum justitiae, Sedes sapientiae, Causa nostrae laetitiae, ora pro nobis. Vas spirituale, vas honorabile, ora pro nobis. Vas insigne devotionis, ora pro nobis. Rosa mistica, Turris Davidica, Turris eburmea, ora pro nobis. Domus aurea, Foederis arca, ora pro nobis. Stella matutina, Salus infirmorum, Refugium peccatorum, ora pro nobis. Consolatrix afflictorum ora pro nobis. Auxilium christianorum, Regina angelorum, Regina patriarcharum, ora pro nobis. Regina prophaetarum , ora pro nobis. Regina apostolorum, Regina martirum, ora pro nobis. Regina confessorum, Regina virginum, Regina sanctorum omnium, ora pro nobis. |
Sainte Marie, priez pour nous. Sainte Mère de Dieu, priez pour nous. Sainte Vierge des Vierges, priez pour nous. Mère du Christ, Mère de la grâce divine, priez pour nous. Mère très pure, Mère très chaste, priez pour nous. Mère toujours vierge, Mère sans tâche, priez pour nous. Mère aimable, Mère admirable, priez pour nous. Mère du Créateur, Mère du Sauveur, priez pour nous. Vierge très prudente, Vierge vénérable, Vierge digne de louanges, priez pour nous. Vierge puissante, vierge clémente, Vierge fidèle, priez pour nous. Miroir de justice, Trône de la Sagesse, Cause de notre joie, priez pour nous. Vase spirituel, Vase d’honneur, priez pour nous. Vase insigne de dévotion, priez pour nous. Rose mystique, Tour de David, Tour d’ivoire, priez pour nous. Maison d’or, Arche d’Alliance, priez pour nous. Etoile du matin, Salut des infirmes, Refuge des pécheurs, priez pour nous. Consolatrice des affligés, priez pour nous. Secours de Chrétiens, Reine des Anges, Reine des patriarches, priez pour nous. Reine des prophètes, priez pour nous. Reine des apôtres, Reine des martyrs, priez pour nous. Reine des confesseurs, Reine des Vierges, Reine de tous les autres saints, priez pour nous. |
Agnus Dei qui tollis peccata mundi, parce nobis Domine. Agnus Dei qui tollis peccata mundi, exaudi nos Domine. Agnus Dei qui tollis peccata mundi, miserere nobis. |
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur. Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur. Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous. |
Michel Richard De Lalande
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Enfant de chœur à Saint-Germain l’Auxerrois dès l’âge de 9 ans, il essaye en vain d’entrer comme violoniste à l’Académie Royale de musique ou comme organiste à la Chapelle Royale. Il assure à Saint-Gervais l’intérim de Charles Couperin, puis commence une carrière de maître de musique à la cour. En 1683, le Roi le choisit pour l’un des quatre postes de sous-maître de la Chapelle Royale, et en 1685 pour un quartier de la charge de compositeur de la musique de la chambre. En 1714, il détient la totalité de ces postes et y ajoute les titres de surintendant et maître de la musique de la chambre ! Il fut donc l’un des musiciens les plus puissants du Grand Siècle (devant Lully).. Il abandonnera peu à peu ses charges à la mort de Louis XIV. |
Ce motet se chante aux vêpres du dimanche ou autres grandes fêtes, il fait partie des 77 grands motets composés par De Lalande.
C’est seulement à partir de 1683 que le motet adopte cette forme découpée en numéros distincts ayant leur combinaison vocale & instrumentale propre, au lieu d’une forme monolithique avec un chœur omniprésent.
Cette nouvelle conception de la forme du motet permet à De Lalande, comme à ses contemporains Desmarest ou Campra, d’y exercer une recherche stylistique sur la fugue ou les grands airs, annonciatrice de la cantate religieuse allemande…
Le psaume se divise en trois grandes parties (les versets 5 & 6 du psaume sont traités en un seul numéro) :
- louange à Dieu (versets 1 à 3)
1. CONFITEBOR TIBI DOMINE
symphonie puis duo ténor – baryton, avec violon solo
2. MAGNA OPERA DOMINI
trio du petit chœur & grand chœur, avec orchestre à 5 parties
3. CONFESSIO ET MAGNIFICENTIA OPUS EJUS
alto ou ténor solo, avec violon solo
- rappel des actions du Seigneur (versets 4, 5&6, 7 et 8)
4. MEMORIAM FECIT
symphonie puis dialogue baryton & orchestre
5. MEMOR ERIT IN SAECULUM
grande fugue pour orchestre & chœur à 5 parties alternant avec duo de soprani du petit chœur.
6. FIDELIA OMNIA
baryton & violon solo
7. REDEMPTIONEM MISIT POPULO SUO
soprano solo & dessus du petit chœur en reprise avec duo de violons sans basse continue
- crainte du Seigneur (versets 9 et 10)
8. SANCTUM ET TERRIBILE NOMEN EJUS
petit chœur et orchestre à 4 parties
9. INTELLECTUS BONUS OMNIBUS
dialogue entre le ténor solo et le grand chœur à 5 voix, avec orchestre à 4 parties
- doxologie
10. GLORIA PATRI
dialogue d’un trio du petit chœur et du grand chœur à 5 voix, puis fugue finale en tutti.
Psaume 110
1. |
Confitebor tibi Domine, in toto corde meo, in consilio justorum, et congregatione. |
Seigneur, je vous louerai de tout mon cœur dans l’assemblée et dans la compagnie des justes. |
2. |
Magna opera Domini, exquisita in omnes voluntates ejus. |
Grandes sont les œuvres du Seigneur, en harmonie avec sa volonté. |
3. |
Confessio et magnificentia opus ejus : et justitia ejus manet in sæculum sæculi. |
La gloire et la magnificence et sa justice subsiste dans les siècles des siècles. |
4. |
Memoriam fecit mirabilium suorum ; misericors et miserator et justus : escam dedit timentibus se. |
Le Seigneur bon et miséricordieux a laissé des mémoires de ses merveilles : il donne la nourriture à ceux qui le craignent. |
5. |
Memor erit in sæculum testamenti sui. Virtutem operum suorum annuntiabit populo suo. Ut det illis hereditatem gentium : opera manuum ejus veritas et judicium. |
Il se souviendra éternellement de son alliance. Il a instruit son peuple En lui donnant l’héritage des nations : les ouvrages de ses mains sont vérité et justice. |
6. |
Fidelia omnia mandanta ejus : confirmata in sæculum sæculi, facta in veritate et æquitate. |
Tous ses oracles sont immuables, établis pour l’éternité, fondés sur la justice et la vérité. |
7. |
Redemptionem misit Dominus populo suo : mandavit in aternum testamentum suum. |
Il a envoyé un Rédempteur à son peuple : il a fait avec lui une alliance éternelle. |
8. |
Sanctum et terribile nomen ejus : initium sapientiæ timor Domini. |
Saint et redoutable est son nom : la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse. |
9. |
Intellectus bonus omnibus facientibus eum : laudatio ejus manet in sæculum sæculi. |
Ceux qui se règlent sur cette crainte ont la véritable intelligence : la gloire du Seigneur demeure dans les siècles des siècles. |
10 |
Gloria Patri et Filio Et Spiritui Sancto Sicut erat in principio ; et nunc et semper Et in sæcula sæculorum. Amen. |
Gloire au Père, au Fils Et au Saint-Esprit Comme il était au commencement Maintenant et à jamais Dans les siècles des siècles. Amen. |
Musichoral de Grenoble. Créé en 1979 par Amédée Palomarès, ce chœur mixte a compté de quarante à soixante chanteurs amateurs. Depuis, chaque année, le Musichoral propose aux grenoblois une ou deux grandes œuvres du répertoire classique, comme la Messe du Couronnement de Wolfgang Amadeus Mozart, la Messe Sainte-Cécile de Charles Gounod ou la Missa di Gloria de Giacomo Puccini. Le chœur fait également découvrir des œuvres moins connues tel le Stabat Mater de Peter Cornelius, qui obtint un vif succès à Bruxelles en 1993, des œuvres de Francis Poulenc, une création de Gérald Scordialo, Antigone. Des concerts à Innsbruck, Essen, Modène, Bruxelles ont été des temps forts de la vie du Musichoral. Après Thierry Alexandre et Jérôme Lescuyer qui ont succédé à Amédée Palomarès, Jean Ménissier assure la direction artistique de l’ensemble.
Jean Ménissier. Bien qu’ayant fait des études de musique au Conservatoire de Grenoble puis de Mulhouse en classe de violoncelle, il n’est pas musicien professionnel, mais se consacre depuis plus de dix ans à une pratique amateur, mais intense, de la musique, notamment par le chant. Il fait partie de nombreux chœurs, ensembles vocaux ou ensembles de solistes qui abordent des répertoires allant de la polyphonie française de la Renaissance au contemporain. Il se produit en soliste avec différents chœurs, orchestres ou pianistes de la région grenobloise, dans des styles variés (C. Monteverdi, G.-F. Hændel, J. Haydn, W.-A. Mozart, mais aussi F. Schubert, C. Gounod, C. Franck, C. Saint-Saëns, M. Ravel, ou encore Franck Martin et Franck Royon Le Mée).
avec :
violons altos |
Christine ANTOINE Benjamin CHENIER Renée OLLEVILLE Ben SANSON Pierre VALET |
violoncelle |
Philippe BADIN |
contrebasse |
Olivier DE STEPHANY |
orgue |
Camilo BRANDI |
Pour sa saison 2000-2001, le Musichoral de Grenoble prépare les grands psaumes de Félix Mendelssohn avec orchestre.
A cette occasion, de nouveaux choristes motivés seront les bienvenus.
Contactez Jean Ménissier au 04.76.53.82.88